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Rockfanch

Elecampane - Mai 2015

Publié le 25 Mai 2015 par rockfanch in Interviews

Echappés de leur groupe Concrete Knives pour former le side-project Elecampane, on retrouve Nicolas Delahaye, Augustin Hauville et Guillaume Aubertin en interview chez Rockfanch. L'occasion de parler du groupe et de nous présenter leur premier EP : High Hopes.

 

Comment s'est créé Elecampane ?

Comme ça, je sais pas. Par besoin, j'en sais rien.


Pourquoi cette échappée de votre groupe Concrete Knives ?

J'ai pas envie de parler de Concrete Knives mais puisque tu insistes, alors oui je vais faire un peu de promo, nous sommes en studio en juillet pour le second disque, ça va être génial. On est tous impatients.

 

Quels sont les thèmes principaux de vos chansons ?

Les désillusions, la perte de soi, les rapports entre les genres, les gens voilà pour nous. Des amis m'ont dit, ouais ça parle de nana ton truc alors que je me parlais à moi même. Mettez une fille, un garçon ou ce que vous voulez dedans, il y a même une chanson qui parle d'un cockpit d'avion. Finalement on s'en fout un peu, chacun y met son interprétation.

 

Pourquoi avoir choisi Olivier Bastide pour l'enregistrement de votre EP High Hopes ?

Tu le connais ? On voulait Michael Brauer au début mais il n'était pas dispo alors on s'est rabattu sur Bastide. C'est un pote, un mec drôle, il invente des mots, il déteste faire la cuisine et à toujours un mix à coucher pour esquiver les courses ou alors faire à manger. Après il a tout un tas de trucs pour enregistrer, on a utilisé des girardins en table de mix, un U47 pour le chant mais les nouveaux alors ça sonne moins bien que les vieux, tu sais des trucs Sonomag' comme il dit. On s'en fout un peu du matos, ça n'a jamais fait une bonne chanson.


Pourquoi ce nom de High Hopes pour votre EP ?

Parce qu'un soir, j'étais très déprimé et que j'ai écouté cet album de Pink Floyd The Division Bell qui n'est pas un grand disque mais cette chanson High Hopes m'émeut beaucoup, je ne sais pas pourquoi. Je sais pas, j'aime la voix de David Gilmour, l'orchestration. C'est un peu à ce moment où on a formé Elecampane.


Le nom Elecampane vient d'une plante médicale, pensez-vous avoir des vertus thérapeutiques pour l'auditeur ?

Non, ça c'est pour nous. Après j'ai vu récemment qu'il existait des thérapies en hôpital psychatrique avec de la musique Noise, il y a même des concerts organisé dans ces lieux. Néanmoins si tu fais une crise d'asthme, ça sert à rien d'écouter le disque.


Un scoop pour Rockfanch ?

Si vous ne faites rien le mardi matin vers dix heures, rendez vous au stade nautique de Caen, venez nager avec nous.

 

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