[INTERVIEW] HILLDALE

Comment est né Hilldale ?
On a commencé à jouer ensemble avec Charlie, à deux guitares. On s’amusait bien, on faisait des chansons pour se marrer et puis on s’est dit que ça nous brancherait bien de monter un vrai groupe. Charlie connaissait Christelle, on lui a proposé et elle a adhéré immédiatement. Il ne manquait plus que Lucas à cette époque, on trainait souvent les mêmes concerts (et surtout les mêmes bars !), on l’a donc embarqué vite dans l’aventure. Miranda est, quant à elle, arrivée l’année dernière, on avait envie d’étoffer notre son, d’avoir des chœurs et d'avoir de nouvelles possibilités grâce à des claviers.

D’où vient votre nom ?
Le nom est clairement une référence à Retour Vers Le Futur. On vivait en colocation avec Charlie et un de nos points communs, c’était la fascination pour le cinéma américain des 80’s-90’s. On a vu les trilogies Indiana Jones et Retour vers le futur des millions de fois. Quand il a fallu choisir un nom pour le groupe, on a juste pioché dans des trucs que l’on connaissait bien et qui nous faisaient marrer. On aurait pu très bien s’appeler Indiana, Café 80 ou Dr Jones, mais Hilldale ça sonnait mieux, la référence était un petit peu plus subtile.

Quelles sont vos influences ?
On a tous pleins d’influences différentes dans le groupe mais lorsque l’on a commencé on écoutait beaucoup d’indie pop, des trucs comme Beach Fossils, Wild Nothing, Real Estate... C’était un peu les « modèles » pour nous au début du groupe. Maintenant on essaye d’élargir le spectre avec d’autres inspirations pour ne pas tourner en rond.

Pourquoi ce nom de Jelly Dreams pour votre EP ?
On avait pensé à la pochette en amont avec notre ami Jean-Baptiste Bonhomme qui mélange pâtisserie et art visuel (jeanbastrip7 sur Instagram). On voulait créer un lien entre les instruments et la nourriture sur un fond hyper pop qui caractérise notre son. La gelée était une des premières idées qui nous est venue et c’est aussi celle que l’on a choisi pour la pochette. Le nom s’est donc imposé de lui-même. Un disque plutôt dreamy et gélatineux en somme !

L’artwork de Jelly Dreams représente une pédale fuzz dans de la gelée… Ca représente Hilldale ce côté sucré mais rock ‘n’ roll ?
Alors ce n’est pas exactement une pédale fuzz mais une overdrive qui est prise dans cette gelée. C’est marrant car on s’est demandé quelle pouvait bien être la pédale qui caractérise le plus notre musique, et si on avait pu choisir on aurait sûrement mis une reverb ou un chorus qui est plus notre marque de fabrique qu’une overdrive, ou même une fuzz que l’on utilise finalement assez peu. En fait, on a pris la pédale qui était la plus « photogénique » et accessoirement celle qui manquerait le moins si la gelée la foutait en l’air !

C’est votre troisième EP, à quand l’album ?
Le premier disque était plus une compil de démos pour faire écouter nos premiers morceaux autour de nous et trouver des concerts, c’est donc techniquement notre deuxième EP. Mais oui, le but après tout ça sera sans doute de plancher sur un album pour lequel on a déjà quelques morceaux. Mais étant donné qu'on n’a pas énormément fait de concerts ces derniers temps, pour les mois qui viennent la priorité c’est de jouer et on verra ensuite pour le disque.

Quels sont les thèmes des paroles de Hilldale ?
Principalement des histoires d’amours qui partent à vau-l’eau, des mecs ou des filles qui rament sentimentalement et qui ne font pas forcément des choix très brillants dans leurs vies.

Petite particularité, vous animez une émission de radio ensemble. Ça apporte quelque chose à Hilldale ?
Oui ça s’appelle Poppers et c’est sur Radio Dijon Campus le jeudi soir de 19h à 20h. Outre le fait de passer des moments de camaraderie assez fat, cela nous permet d’écouter des morceaux ensembles, de partager des nouveautés, et de parler musique à une heure de grande écoute.

Pour vous, c’est quoi le titre parfait ?
C’est difficile de se prononcer pour l’ensemble du groupe mais je crois ne pas me tromper pour dire que Fleetwood Mac fait consensus dans le groupe. Alors on va partir sur le tube Dreams, super chanson et super album tout simplement.

Un artiste avec lequel vous aimeriez travailler ?
On l’a déjà dit mais on est vraiment fan de Nickelback, on est prêt à tout lâcher pour monter dans le tourbus et faire la tournée des stades avec eux (mais il est possible qu'à force de torrents de boue injustement déversés sur eux, ils ne jouent plus trop dans des stades maintenant...).

Votre meilleur concert ?
On a eu la chance de jouer avec pas mal de groupes que l’on adore. Je crois que la date que l’on a partagé avec The Pains of Being Pure at Heart, au Marché Gare à Lyon était l'une des plus marquantes. J’avais été complètement galvanisé par ce groupe en live quelques années auparavant. En plus de ça les mecs sont super cool et on a eu l’occasion de passer des soirées assez mémorables avec eux depuis.

Un scoop pour Rockfanch ?
On prépare un nouveau titre avec en featuring Franck des 2be3 mais faut pas en parler pour le moment, c’est top secret.