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Rockfanch

[INTERVIEW] PADDANG

Publié le 3 Août 2020 par rockfanch in Interviews

Crédit photo : Maurane Leder

Crédit photo : Maurane Leder

Comment est née l'envie de créer le groupe Paddang ?
* Thom (chant, guitare) : Avec Guirec, ça faisait un moment que l'on jouait dans les jams sessions organisées par notre pote Pheel. À force de jouer ensemble, nous sommes devenus potes et on a parlé musique. Lui avait une envie de fonder un groupe "à la Royal Blood". On s'est retrouvé sur du Queens of the Stone Age, dont on est tous les deux fans. On a commencé à monter un groupe tous les deux et j'ai beaucoup travaillé de mon côté histoire d'avoir un maximum de compositions pour les premières répétitions. On a travaillé au départ avec Manu, notre premier batteur et il y a eu ce voyage à Bali, très important pour la suite du groupe...
* Guirec (basse) : C'est parti d'une envie commune de faire du putain de rock ! Parce que ça fait du bien ! 

C'est parti des Queens of the Stone Age, du stoner ?
* Thom : Si on peut appeler ça encore du stoner, vu que ça devient de plus en plus varié. On a aussi les Rival Sons qui nous ont influencés. 
* Rémi (batterie) : Du rock hard plus classique là, mais bien rentre-dedans. Nos influences sont très vastes au sein de Paddang. Impossible de ne résumer ça qu'à du stoner ou du hard-rock. 
* Thom : C'est difficile de résumer un groupe uniquement avec l'étiquette stoner. C'est une musique qui est caricaturée. On l'a bien vu quand on a démarché certains bars pour y jouer. Le stoner, c'est un chapeau qui rassemble beaucoup de groupes aux styles différents. Ça peut aller de Royal Blood à Queens of the Stone Age, voir éventuellement Jack White, Mars Red Sky ou Slift, pour citer des copains toulousains. Les gens pensent surtout, à propos du stoner, à un riff lent et lourd qui revient en boucle, alors que ce n'est pas que ça. Après on peut qualifier notre musique ainsi, mais on essaie volontairement de sortir de cette étiquette. Tout ce que l'on compose ne colle pas forcément au stoner... On fait bien plus que ça maintenant, d'où l'étiquette "progressif" qu'on aime bien coller à notre style. 

Pourquoi ce nom de Paddang ?
* Thom : Paddang, c'est une belle histoire ! C'est au moment où on formait le groupe avec Guirec et Manu (l'ancien batteur). Je suis parti avec ma copine de l'époque à Bali pour le surf. On créchait près d'un spot de surf ultra connu qui s'appelait Padang Padang. C'est vraiment un cadre dépaysant, en bas d'une falaise. C'est incroyable. Il faut être sur place pour se rendre compte du mysticisme du lieu. On avait quelques titres, mais je voulais que rapidement on arrive avec un nom, une identité visuelle, une stratégie de communication... J'aime mettre la charrue avant les bœufs. Il fallait que je tire quelque chose de ce voyage et j'avais noté pas mal de noms de mon côté. Au début, la proposition c'était Padang Padang, parce que c'est quelque chose qui se fait depuis un moment dans la musique la répétition des noms. Et tu le vois encore aujourd'hui avec par exemple Bandit Bandit. Au moment du choix, on avait retenu trois noms dont Padang Padang. Mais les deux gars m'ont un peu clashé sur le côté répétition. Il fallait trouver quelque chose de plus simple. Aussi, c'était un peu difficile d'exister sur Google avec un tel nom. C'est tout de même un spot de surf super connu et il y a peu de chances que tu sois visible. Alors on a opté pour Padang, mais c'est une des grosses villes de l'île de Sumatra. Là aussi, difficile d'exister au niveau du référencement. Il nous fallait une astuce pour ne pas être confondu avec la ville, c'est alors qu'on a décidé de modifier le mot et d'y rajouter un D pour faire Paddang. Avec cette orthographe, ça ne veut rien dire d'autre que le groupe Paddang. 

Est-ce que le voyage en Indonésie a influencé Paddang musicalement ?
* Guirec : Indirectement, oui. Il y a eu une sorte de recherche d'identité visuelle avec ce nom. On s'est penché sur la mythologie balinaise avec beaucoup de masques. C'est une mythologie chamanique. On y vient de plus en plus à chercher des ambiances plus mystiques et psychédéliques, voire de transe, qu'on retrouve dans la culture de ces îles là. 
* Thom : Post-confinement, ça a été difficile d'exister pour tout le monde. On a voulu mettre ça à profit pour composer un maximum de titres. On a beaucoup de nouveaux titres qui sont déjà bien en place et qu'on hâte de jouer. Ce sont des titres qui sont influencés par ce mysticisme que tu peux trouver à Bali. Avec la fusion avec la nature, la forêt, les animaux sauvages, les différents mythes avec des sorcières... On veut aussi avoir notre propre patte sonore. Faire quelque chose qui se rapproche de la transe, qui pourrait aussi surprendre rythmiquement parlant, tu vois. Essayer de sortir des sentiers battus.,,  

Surprendre rythmiquement parlant... Ça veut dire que vous vous aventurez dans le math-rock ?
* Thom : Nous n'avons pas la prétention de faire ça, en vrai. 
* Guirec : Je n'ai pas la prétention de savoir compter jusqu'à sept. Pour faire du math-rock, il faut du onze. Donc c'est mort !
L'idée du trio c'était la base du groupe, où il y a encore de la place pour d'autres musiciens ?
* Thom : On a un avis assez unanime là-dessus, mais ça nous travaille aussi. De base, c'est plus simple le trio. Plus il y a de monde, plus c'est compliqué. À trois on se suffit aussi, on aspire à être des musiciens accomplis, et le fait d'être peu nombreux sur scène laisse la place à l'expression de chaque instrument. Après, je t'avoue que ça me travaille d'avoir des sonorités plus "électro", par exemple avec un moog. C'est pas impossible qu'il y ait ce genre de sonorités qui arrivent au sein du groupe, mais pas un futur proche. Pour le moment, on est bien à trois. C'est une bonne recette. Les groupes que l'on apprécie comme Slift ou Lysistrata, ils sont trois et n'ont besoin de personne d'autre sur scène. 

[INTERVIEW] PADDANG

C'est quoi les influences de Paddang ?
* Guirec : Moi j'aime beaucoup Queens of the Stone Age, mais aussi des trucs très simples à la basse. Je m'en fous d'être très technique à la basse...
* Thom : Après, les morceaux les plus tordus du groupe, c'est toi qui les a écrits...
* Guirec : Ouais, c'est vrai. Pour en revenir à ta question, j'aime bien Muse au niveau son et univers musical. Aussi la surf music. Le punk aussi, notamment les Clash, et un peu d'électro genre Gorillaz. Inüit, aussi, c'est français, récent et ça déchire !
* Thom : Les premiers morceaux que j'ai appris à la guitare sont ceux des Red Hot Chili Peppers. Ça se sent dans ma manière d'écrire, vu que je suis très formaté couplet-refrain-pont-couplet-refrain. C'est là d'où vient la "touche de pop" dont on parle dans notre biographie. Non pas dans le son, mais dans la composition. On essaie toujours de raccrocher l'écriture musicale de Paddang à quelque chose de pop pour que les gens puissent avoir des repères pendant qu'ils nous écoutent, avec un refrain qui revient bien en tête. C'est bien présent sur l'EP trois titres que l'on a sorti récemment. Grâce à ma formation en école de jazz, j'ai cette patte de dissonance arythmique que j'essaie de porter. Plus jeune, j'ai été bercé au son du double-album blanc des Beatles. Ensuite à l'adolescence ça a été les Guns n' Roses, et maintenant on part plus sur Slift, Rival Sons, Lysistrata, King Gizzard & The Lizard Wizard et Them Crooked Vultures. Tous les projets de Josh Homme sont en gros mes influences. 
* Rémi : Moi c'est toujours la même base. C'est à dire Led Zeppelin, Deep Purple, et un grand nombre de batteurs de jazz. Cependant pour Paddang, mes influences sont plus modernes. À partir des 90's, on va dire. 
C'est pas que des gens morts...
* Rémi : Absolument ! Mes influences pour Paddang ne sont pas que des gens gros, morts ou mal en point. D'ailleurs ça m'a fait bizarre d'être appelé pour rejoindre le groupe ; leur précédent batteur était très axé hip-hop et musique moderne et je ne me voyais pas dans le rôle de batteur dans ce groupe. J'ai alors repris toutes mes influences de rock lourd et bien gras, comme Rival Sons dont on a parlé. 
* Thom : L'arrivée de Rémi a mis le groupe sur les rails de ce qu'on voulait travailler. Il nous a apporté des rythmiques plus complexes que ce que fut le travail de Manu au sein du groupe. Il nous a apporté du groove dans la rythmique. C'est surtout des Jack White ou Josh Homme qui nourrissent notre musique, et quand t'as cité ces deux-là, t'as quasiment tout cité de ce qui se faisait en rock au XXIème siècle en terme d'approche sonore et de composition.

Trois mots pour résumer votre musique ?
* Rémi : Bourrin, bourrin, bourrin !
* Thom : C'est pas du métal, Rémi !
* Rémi : Rock, lourd, efficace...
* Thom : Je rajouterais aussi percutant. Et je dirais aussi « en dehors des sentiers battus ». On se détache de ce que font les autres. Original, inattendu et lourd. Energique aussi, globalement. Les derniers morceaux qu'on a composé sont très rentre-dedans. En dehors des sentiers battus, énergique et lourd. 
* Guirec : Ça reste aussi Catchy. Catch Me While I'm Free !

[INTERVIEW] PADDANG

Tu fais bien de parler de ce titre Guirec, on va maintenant parler du clip de Catch Me While I'm Free, réalisé en stop motion, c'est bien cela ?
* Thom : À peu près. Pour l'EP, on souhaitait faire un clip pour chacun des trois morceaux. On avait déjà sorti « New Moon » en session live. Avec le confinement, tout s'est stoppé et vu qu'on avait pas mal de temps, on a décidé de faire le clip de Catch Me. L'idée c'était de faire le contre-pied du premier clip. Sur ce dernier, des gens sont venus pour filmer et on a fait ça ensemble. L'idée pour le second, c'était de faire une prouesse visuelle avec que des choses qui ne nous appartenaient pas. On a tapé dans toutes les banques de vidéos libres de droits possibles et imaginables à la recherche de contenus capables de matcher avec ce que dit la chanson, et quand on arrivait pas à trouver la vidéo qu'il fallait, mais qu'on savait ce qu'on voulait dire, c'est là qu'on a débuté le stop-motion. On a ensuite découpé, assemblé et animé des collages digitaux – on est très do it yourself, et c'est un truc qu'on fera toujours – et on a adapté nos collages à ce que l'on avait déjà trouvé précédemment en vidéo. Sur ce clip, il y a 30 à 40 heures de travail. Il y a cinq à six vidéos qui se cumulent pour toutes les images et les effets. On est fier de ce clip parce qu'il est autoproduit et qu'il représente tout ce que l'on veut exprimer sur ce titre.
C'est super dur d'exister en tant que groupe. Il y a la musique que tu fais, c'est la clé de voûte. Mais pour sortir du lot, si c'est pas partagé c'est compliqué. Le partage c'est la base de la musique, et pour être partagé dans la quantité infinie de groupes qui sortent par jour, il faut développer une patte visuelle propre à l'expression du groupe. C'est essentiel. On veut travailler notre indépendance sans demander l'aide de personne. Globalement, c'est le futur de l'industrie musicale, le do it yourself. Surtout quand tu sais les coûts et la complexité de toute création. On fait de la musique et on est responsable de tout ce qu'il y a autour. 

Que racontent les paroles de Paddang ?
* Thom : Pour le moment c'est moi qui écrit les textes. Après ça ne veut pas dire que c'est un schéma arrêté dans le temps. On est un groupe de mecs ...

Ça parle tuning ?
* Thom : Oui absolument ! Ça parle beaucoup des relations humaines et notamment d'amour, la moitié du set doit parler de ça. D'espoir, de déceptions ou de situations heureuses courantes comme dans « I Want Your Love », « Strangers »... Ça parle de situation qu'on a tous vécu. Mon prisme d'écriture, c'est que tout le monde puisse s'y reconnaître. Après tu me diras, si on voulait toucher les gens, on devrait écrire en français. Mais je suis incapable de le faire, et c'est une langue qui ne rend pas bien sur notre musique. C'est un choix assumé d'écrire en anglais, et ça peut nous ouvrir plus de portes aussi. On a aussi des titres plus engagés, comme « Blues by the Sea » qui parle du respect que l'Homme devrait avoir pour la nature, et qu'il n'a pas du tout aujourd'hui. Ça vient de mon voyage à Bali. J'ai été très choqué par les quantités de plastiques déversées partout et qui viennent d'Occident. Les Balinais voient ça et font pareil, ils pensent que c'est normal. L'océan, on vient tous de là. C'est une source de nourriture, et quand on voit les masques que l'on voit partout dedans...

Vous pouvez aussi vous inspirer de choses plus mystiques pour écrire vos textes ?
* Thom : Oui, on s'inspire du mysticisme, notamment dans The Lion & The Witch, qui parle de la lutte entre le Bien et le Mal. Ce sont des thématiques universelles. Nous avons aussi Underneath Vultures, qui parle des gens qui sont très naïfs et qui ne prennent que des baffes par la société. Il y a une solidité psychologique qu'il faut obtenir par rapport à la vie. Il faut en être conscient. Si on devait résumer, on parle principalement du rapport à soi et à l'autre, de la société, de l'écologie, des choses qui peuvent nous révolter... Le confinement aussi a pu inspirer des paroles, avec Bury Me par exemple, et te fais devenir fou parce que t'es entre quatre murs, parce que tu ne peux voir personne, ni ta famille, ni tes potes, ni ta meuf. Mais on est jamais trop précis dans les paroles...
* Guirec : On met toujours un double sens, qui fait que Catch Me While I'm Free, tu peux l'interpréter comme un mec accro à la drogue ou à n'importe quelle sorte de chose qui te rend accro. Parasite c'est un peu la même chose. Il y a toujours un petit double sens qui fait que tu peux te dire que ça parle de telle ou telle chose. 
* Thom : C'est toujours très imagé, comme ça les gens peuvent s'approprier eux même la chanson. Chez Queens of the Stone Age, il y a des textes très engagés, mais quand tu lis les paroles... Tu ne sais jamais de quoi il a voulu parler. C'est avant tout imagé. 

 

Pourquoi Harapan pour le nom de l'EP ?
* Guirec : Harapan veut dire espoir en langue indonésienne. L'idée de base, c'était d'appeler l'opus Roller Coaster parce qu'il y avait pas mal d'influences différentes. Au final, on s'est dit qu'il valait mieux appeler notre album « espoir » que « montagnes russes ». 
* Thom : L'espoir, ça fait du lien entre les trois titres de l'EP. Ils sont reliés par cette thématique. I Want Your Love, ça raconte l'histoire d'un mec qui veut exister aux yeux d'une nana. Catch Me While I'm Free c'est profite de moi pendant que je suis solide. (I Ain't a) Nice Guy, c'est plus l'histoire d'un mec qui ne veut plus être un gentil garçon. C'est pour ça que le titre Harapan fait sens. Ça parle d'avenir, de découvertes amicales ou amoureuses. 
* Guirec : C'est aussi une référence à DragonBall Z. Trunk il a écrit « espoir » sur son vaisseau. 

Comment s'est né cette histoire de chemises sur scène ?
* Rémi : Encore un truc auquel je ne peux pas répondre, je n'en porte pas...
* Thom : Par ailleurs c'est fini cette histoire de chemises.
* Guirec : En vrai, cette histoire de chemises, c'était pour se dire que les mecs qui arrivent sur scène ont bossé. On a trouvé des chemises drôles sur un site dégueulasse qui vient du fin fond de l'Asie, qui sont désagréables au possible à porter. On sue comme pas possible dedans...
* Thom : On est un groupe lunaire, soleil-lune, marée... Ça a du sens ! On voulait travailler notre identité et avoir un haut qui rappelle l'univers de Paddang. On kiffe l'idée des chemises mais on va s'éloigner de ça, même si on veut maintenir une identité vestimentaire cohérente sur scène. On pense que c'est important pour l'identité du groupe. On nous repère comme ça, et après les gens disent "ah oui le groupe avec les chemises avec le soleil et la lune", ça peut être un moyen de marquer les esprits.
* Rémi : Le groupe étant jeune, on a le temps de se forger une identité visuelle et musicale. On est parti de quelque chose d'assez brut pour être dans du progressif maintenant. 
* Thom : C'est pas exclu qu'on joue un jour en djellaba ou en robe balinaise.
* Guirec : On est de Toulouse. La chemise... Tomber la chemise ! Dans l'espoir qu'un jour quelqu'un crie "Tomber la chemise" parce qu'on est tous bien bâtis !

[INTERVIEW] PADDANG

C'était quoi votre meilleur concert ?
* Guirec : Rockfanch ! C'était la soirée Rockfanch à la Cave à Rock avec The Koppers et Paranova. 
* Thom : Super cool !
* Rémi : Rien d'autre à dire, c'était une belle soirée.
* Guirec : On a fait l'Usine à Musique, la Cave à Rock, l'Obohem... Et le meilleur endroit c'était la Cave à Rock, avec en meilleur concert la soirée Rockfanch. Niveau ambiance, organisation et tout, c'était celui-là que j'ai préféré !

Et le pire concert ?
* Thom : On va être assez unanime. L'Obohem ? Nous n'avons rien contre eux ce sont nos amis. Mais le son était pas top. 
* Rémi : J'ai du arriver avec cinq-dix minutes de retard, on balançait en dernier. Et quand je suis arrivé, c'était encore le premier groupe qui balançait sur les trois programmés...
* Thom : L'ingé son qu'on avait dégoté, qui semblait sur le papier être carré, était une horreur. Le nouveau système son avec le limiteur de l'Obohem fait que c'est compliqué pour les ingés son, notamment à cause des pressions de la mairie.
* Rémi : Ça nous a quand même permis d'avoir la punchline du groupe "Eh toi là-bas !" 
* Guirec : L'ingé son nous avait demandé de parler dans le micro comme si on appelait quelqu'un au fond de la salle en criant "Eh toi là-bas !". C'est resté la punchline du groupe. Après c'était un concert horrible, on s'entendait pas.
* Rémi : Un détail m'avait marqué : on finit la balance, on se dit "bon, c'est pas si mal". On arrive pour jouer, et Thom on l'entendait pas. En fait, il s'avérait que quelqu'un avait appuyé sur un des boutons de l'ampli de Thom qui traînait dans un endroit où il ne devait pas être. 
* Thom : Il m'a niqué tous les réglages. Ce concert-là était compliqué.
* Guirec : Mais le public nous a fait passé un bon moment malgré tout.

Un scoop pour Rockfanch ?
* Thom : Il y a du matos qui va arriver pour un futur EP. 
* Guirec : Nous préparons la meilleure session live avec un autre groupe dans une grange dans le Gers. Il y aura peut être des avions.

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