ULSTER PAGE - Février 2018

Comment s’est créé le groupe Ulster Page ?
Ben (Guitare) : Eric (Basse), Hugo (Batterie) et moi nous nous sommes rencontrés au collège. A quatorze ans j'ai commencé la guitare et une fois au lycée, je leur ai demandé s'ils voulaient se mettre à un instrument pour jouer avec moi. Nous avons joués à trois pendant environ un an. Puis nous avons mis une annonce dans un magasin de musique pour trouver un chanteur. Gab a répondu à l'appel et on a commencé à jouer tous les quatre avant de trouver un nom.

Vous avez eu des expériences précédentes en terme de groupes musicaux ?
J'ai eu un groupe pendant un mois ou deux et Gab (chant) a aussi eu des petits groupes au lycée. Sinon Ulster Page est notre seul vrai projet depuis six ans maintenant.

Pourquoi ce nom d'Ulster Page ?
On a voulu trouver un nom tout de suite après la création du groupe. On a ouvert un dictionnaire de vieil anglais qui traînait chez moi et on est tombé sur "Ulster", la sonorité nous a plu et on a rajouté "Page" derrière... Ce qui donne littéralement "Écuyer d'Irlande"

Quelles sont vos influences principales ?
On écoute tous des musiques assez variées, du rock à la soul en passant par la folk, le hard- rock... Les débuts d'Ulster Page ont été marqués par la scène Grunge des 90's avec Nirvana, Pearl Jam ou Soundgarden. Nous sommes aussi très fan de Radiohead, Jeff Buckley, Jane's Addiction ainsi que la Britpop d'Oasis ou The Verve. Nous n'oublions pas non plus les classiques des 60's - 70's avec les Beatles ou Jimi Hendrix. Mais il y en a beaucoup trop à citer puisque tous les quatre nous écoutons beaucoup de choses qui influencent notre musique !

Trois mots pour décrire le son d’Ulster Page ?
Énergique. Aérien. Puissant.

Comment avez-vous rejoint le label South Line Records ?
South Line Records est notre propre label que nous avons fondé il y a plus d'un an maintenant.

Votre premier album s'intitule Memory pourquoi ce choix ?
On a tous perdu des proches ces dernières années, certaines chansons sont des hommages
comme Blue, Eternal Candle ou encore Beyond. Le choix du titre de l'album a donc été rapidement évident. D'autres chansons se rapprochent de ce thème et parlent implicitement de la guerre ou des récents attentats qui nous tous profondément marqués. 

Sur la pochette de votre album on retrouve un poilu recevant une balle, pourquoi ce choix ?
Comme je l'ai dit précédemment un des thèmes principaux de l'album est la guerre, nous avons
trouvé cette image, elle nous a tout de suite plu, elle fait écho à la chanson Memory qui est
aussi le titre de l'album.

Pourquoi vous êtes vous délocalisés vers Toulouse pour l’enregistrement de Memory ?
Quand on a composé l'album, on ne savait pas vraiment où l'enregistrer. On ne voulait pas d'un son aseptisé, on voulait que ça sonne brut avec une section rythmique bien lourde et qu'on entende le grain des guitares. C'est notre manager qui nous a conseillé d'aller enregistrer chez David Castel au Studio Antistatic à Toulouse. On a lui a fait confiance et on a pas été déçu du résultat. 
Il y a eu une vraie cohésion entre nous, David a tout de suite compris l'idée de l'album et s'y est investit entièrement. C'est clairement le cinquième homme de Memory.

L’album a été enregistré en une semaine, c’était prévu que ce soit aussi rapide ou ça s’est fait comme ça ?
Avant tout c'est une question de budget, être en studio ça coûte cher et un projet d'album encore plus. On ne pouvait pas se permettre sur le moment de prendre plus d'une semaine d'enregistrement. Ca été très intense, mais nous avons quand même réussi à boucler les sessions durant cette semaine. Pour le prochain album, nous prendrons plus de temps.

Quels sont les principaux thèmes de vos textes ?
La guerre, la mort, la violence mais aussi l'amour. 

Votre meilleur souvenir de concert ?
Je peux citer le FOA Open Air en Allemagne. Ulster Page y a joué en 2013 et on ne savait pas du tout où nous allions jouer. La tournée avait été bookée par notre contact en Allemagne. C'était d'ailleurs notre second concert dans la journée puisque nous avions joués plus tôt dans l'après-midi et c'était le soir c'était la folie ! Devant un public chaud bouillant de 600 personnes et nous a même amené à boire sur scène. C'était vraiment très cool !

Le pire ?
Orléans ! C'était la fin de tournée, on a joué devant personne et les gens qui nous accueillit ne savaient même pas que l'on jouait le soir.

Avec quel artiste souhaiteriez-vous faire un Split Album ?
Avec nos amis Neufchâtel qui viennent de Bruxelles. Très bon groupe à découvrir.

Un scoop pour Rockfanch ?
On prépare un nouveau clip qui devrait sortir dans les mois qui viennent. 

Retrouver le groupe sur internet :
www.ulsterpage.com
Facebook : /UlsterPageOfficiel