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Rockfanch

PARANOVA - Juin 2018

Publié le 4 Juin 2018 par rockfanch in Interviews

Crédit photo : Patrick Galy

Crédit photo : Patrick Galy

Comment est né Paranova ?
* JC (basse et chant) : Paranova, c'est une longue histoire qui date d'une dizaine d'années ! Quand je suis arrivé sur Toulouse il y a dix ans, j'ai voulu refaire un groupe. J'ai rencontré Philippe et ensemble on a créé un groupe nommé Dump dont le son était garage-rock.
 Ensuite on a rencontré un bassiste nommé Sylvain. On a monté un groupe appelé My Sonic Rose et qui a tourné pendant quatre ans. Trois sous cette configuration là, puis une quatrième avec Alix, un nouveau guitariste que l'on avait recruté pour redonner un second souffle au groupe. Alix est arrivé dans My Sonic Rose puis nos influences communes ont fait qu'Alix, Philippe et moi on s'est retrouvé sur quelque de plus énervé que My Sonic Rose qui était très pop. 

* Philippe (batterie et samples)  : Juste pour préciser, Sylvain est parti du groupe parce que les influences ne lui correspondaient plus trop. Tous les trois on avait comme projet commun quelque chose de proche de ce que l'on fait aujourd'hui, même si le projet de base a beaucoup évolué avec le temps et d'ailleurs il mûrit toujours ce projet. Au départ, JC a pris la basse pour que l'on soit dans une configuration classique, guitare, basse et batterie pour composer. On a cherché à côté un bassiste, on a fait un essai avec un gars et très vite ça n'a pas été concluant...

* JC : Sur ce coup-là on a joué de malchance. La personne sur laquelle on avait jeté notre dévolu, durant l'été cette personne s'est taillé le tendon du pouce, donc il ne pouvait pas reprendre les répétitions avec nous en septembre. Là le couperet est finalement tombé, Alix et Philippe m'ont demandé si j'étais prêt à prendre la basse et j'ai accepté. 

* Philippe : On était dans une logique d'ajouter un quatrième membre au groupe et puis on s'est très vite aperçus que JC s'y retrouvait à la basse dans le plaisir de jouer et puis surtout dans la symbiose du groupe, ça marchait super bien. On s'est vite rendu compte que ça ne servait à rien de chercher un quatrième membre alors que ça tournait très bien à trois. L'aventure Paranova a débuté comme ça.

* JC : Ce qui nous a aussi poussé à rester que tous les trois, même si à la base je n'avais toutes les qualités techniques nécessaires pour jouer de la basse. Toutes les compositions que l'on a faite tous les trois, jamais on s'est posé une seule question. Quand ça ne va pas à l'un, en général ça ne va pas aux deux autres. Si ça va à l'un, ça va aux deux autres. C'est rare comme sensation ... Et je le dis parce que j'ai écumé quelques groupes comme mes deux comparses.
 
 

Pourquoi ce nom de Paranova ?
* Alix (Guitare) : Quand on s'est retrouvé à trois, on s'est demandé si l'on devait continuer sous le nom My Sonic Rose. On a hésité un peu et puis on s'est rapidement dit que l'on changeait de bassiste et surtout de style... Alors il n'était pas question de garder le nom. Tous les trois on s'est réunis et on a fait un grand brainstorming de noms potentiels qui pouvaient nous plaire. Il y a eu plusieurs réunions pour déterminer le nom du groupe. On a même écrit les noms en les stylisant pour savoir ce que ça donnerait sur une affiche ! 
Paranova est né dans ce mélange, je ne saurais pas dire comment mais le nom est arrivé. Pour expliquer ce nom précisément, Para c'est le préfixe qui signifie "avec" ou "pour" et Nova c'est une étoile qui brille très fort et s'éteint très vite. 

* JC : C'était bien de le lier à l'aspect scénique!

* Alix : Oui, voilà et surtout de lier ce nom à une musique énergique et qui va à l'essentiel, qui est directe. 

 

Ce nom colle bien à votre style, je trouve que Paranova, ça sonne rock progressif ... 
* Alix : On le voit comme ça aussi !

* JC : Entre les influences, la création du groupe et ce qu'est Paranova aujourd'hui, on discute très souvent du groupe. On est en évolution permanente depuis que le nom "Paranova" est sorti. La base du groupe c'était environ quatre ou cinq compositions que l'on a créé pendant la période de transition où il n'y avait pas de bassiste officiel. Ces compositions devaient donner une idée de ce que l'on voulait faire. Ensuite on a créé autre chose quand j'ai été "officiellement" le bassiste de Paranova. 
A ce moment-là on a encore réfléchit sur le son du groupe. On s'est dit que le basse serait moins technique, alors il nous fallait d'autres éléments à mettre en avant. Avec une guitare plus technique notamment. Aujour'hui on a évolué dans notre son et on a enfin trouvé ce que l'on cherchait. Cette évolution est aussi passée par l'achat et le test de matériel pour enfin trouver "le" son Paranova. C'est depuis deux ou trois morceaux que l'on a enfin ce que l'on souhaite.
 
* Philippe : Moi je ne suis pas très fan des étiquettes que l'on donne aux groupes. Mettre tout le monde dans des cases... Je n'aime pas. Je pense que dans Paranova on fait du rock au sens large du terme avec des attirances pour des musiques plus brutales. Pas metal mais pas loin. Après là où je te rejoins c'est qu'on a une logique de fonctionnement proche du rock progressif. Avec le côté carré dans la construction des morceaux ou l'approche technique. 
Après les compositions ne sont pas progressives, on a des approches strictes mais d'une manière générale je pense que tous les trois on est sur une musique plus ouverte qu'une musique progressive rock ou metal. Inconsciemment, c'est dans ce style que nos influences convergent indirectement. C'est dans ce terme là que ça me parait plutôt cohérent mais pas dans le style musical à proprement parlé, je fais pas du Dream Theater ou du Tool, ce n'est pas ce que l'on fait. 


 

Crédit photo : Patrick Galy

Crédit photo : Patrick Galy

Justement quand j'ai appelé JC pour l'interview, je lui disais que ça me faisait penser à du Tool votre musique... 
* Philippe : Sur certains aspects oui, notamment les sonorités ou les ambiances qu'Alix arrive à trouver. Même si, à la base, ce n'est pas sa came. C'est comme ça que ça marche aussi au sein de Paranova, on a des origines très différentes à la base. Alix a découvert beaucoup de groupes à travers nos rencontres et des fois on arrive sur quelque chose de très structuré qui fait penser à du progressif.



Maintenant on va parler des influences, les trois groupes qui vous ont donnés envie de faire de la musique ? Trois chacun bien entendu...
* JC : Je pense en avoir un vrai groupe en commun avec Philippe, c'est Incubus. Ce groupe fait parti des influences qui m'ont vraiment aidées à amener mon jeu où je voulais. Pendant très longtemps j'ai été bercé par le rock 70's, j'ai même eu du mal à m'en décrocher. Enfin ce n'est pas un mal pour autant ! Vraiment l'influence de base, c'est Incubus. Et puis on en a un peu parlé précedemment mais j'ai commencé à écouter du metal sur le tard, il y a une quinzaine d'années environ. Avec Tool notamment...

* Philippe : C'est vrai que physiquement tu ressembles au bassiste.

* JC (rires) : C'est peut être ça ! Je dirais Incubus, mais je laisse les autres faire le tour voir s'ils en trouvent d'autres. 

* Philippe : J'ai commencé à la musique à neuf ans, ce qui m'a donné envie de faire de la musique c'est ... 



Chantal Goya ! (rires)
Philippe : Non même pas ! J'ai commencé, jeune, par le conservatoire. J'ai plutôt mangé du jazz ou du classique. Surtout j'étais fan de batteurs. La batterie c'est un instrument particulier, le batteur est fan de batteur. Ceux qui m'ont vraiment impressionné c'est Dave Wickle et Vinnie Colaiuta entre autres. C'était pour de la technique pure, je me disais que c'était possible de faire ce qu'ils faisaient avec un instrument.
Après concernant la musique je suis de la génération Metallica, Nirvana ou des Guns 'n' Roses. C'est avec les groupes-là que j'ai découvert le rock ou le metal. Incubus aussi parce que c'est un style qui me va bien. La scène neo metal aussi forcément avec des groupes comme Korn ou Deftones. J'ai moi-même fait du neo metal pendant quelques années. 

 

Crédit photo : Patrick Galy

Crédit photo : Patrick Galy

La scène française de neo metal a pu t'influencer ?
* Philippe : J'ai fait la première partie de Watcha ! A l'époque pour moi, c'était des demi dieux. En plus de Watcha, j'ai fait Pleymo, tout le collectif Nowhere. Cependant, j'étais plus fan du collectif Coriace de Marseille. Dedans il y avait Eths ou Tripod. J'ai complètement baigné là dedans, ensuite je suis venu m'installer sur Toulouse. A partir de ce déménagement, j'ai décroché de cette scène-là. La création de My Sonic Rose, c'était aussi pour casser avec ce que j'avais vécu avant. Comme on dit chasse le naturel...
 
* JC : Il revient au galop !

* Alix : Philippe l'a dit tout à l'heure, je n'ai pas du tout les mêmes influences que JC et lui. J'ai écouté du rap jusqu'à seize ans. C'est à cet âge-là que j'ai découvert Jimi Hendrix. Avec lui j'ai pris une énorme claque et j'ai commencé la guitare à reprendre Hey Joe. C'est assez bateau dans les influences de guitariste, mais n'empêche que c'est vrai. C'est ce qui m'a fait aimer la guitare. Ensuite j'ai découvert les grands guitaristes comme Mark Knopfler ou Jimmy Page de Led Zeppelin... J'ai les influences là et puis un peu plus tard j'ai découvert Radiohead qui pour moi est un panel presque exhaustif de ce que peut-être le rock dans toute sa splendeur. Dans les styles le "vieux rock", l'électro, le rock progressif... Pour moi il y a tout dans Radiohead, mes influences c'est ça.

* JC : Je rajouterais juste une chose, aujourd'hui on se retrouve sur un point. Philippe peut-être un peu moins mais Alix et moi sur Karnivool et Rishloo, c'est ce qu'on écoute à bloc !



Au niveau des paroles, de quoi ça parle les textes de Paranova ?
* JC : Autant sur la musique on compose tous les trois, mais les paroles... Alix a eu à un moment un groupe avec lequel il a composé des paroles. Il nous en a présenté, on a regardé ça tous les trois. On est pas forcément parti dessus aujourd'hui. Finalement je compose quasiment tous les textes de Paranova. Ca parle de ce que je connais bien entendu, mon histoire, mes sentiments. Des histoires plus ou moins dures que j'ai vécu après la problématique c'est que je ne suis pas un écorché comme Kurt Cobain ou d'autres stars du rock. J'ai une vie beaucoup plus platonique. Je suis toulousain, je travaille dans l'aéronautique tu vois (rires). Du coup je parle de problèmes d'aéronautique (rires), ce serait assez original pour le coup remarque. 
Je parle de sentiments, de relations humaines. J'ai une tendance positive assez permanente qui fait que toutes les paroles que j'écris ont forcément une porte ouverte à la fin. Même si j'aime aborder les sujets plus sombre. Ca va aussi avec Paranova et le nom, un peu mélancolique. Il y a une grosse période où j'ai écrit sur des relations homme - femme, des histoires d'amour et où j'ai puisé dans mon vécu. Aujourd'hui j'écris aussi sur des faits de société qui me choquent, et sur lesquels je m'appuie pour les transposer. L'idée c'est plus ou moins de toucher les gens, même si je ne cherche pas forcément ça à la base. Je veux écrire ce que j'aime, écrire mon ressenti et quand on y pense bien on arrive plus ou moins à le faire passer. 



Les chansons viennent en français et ensuite tu les traduis ou c'est directement écrit en anglais ?
* JC : Direct en anglais, mais j'ai pas un niveau exceptionnel. Alors j'écris en anglais puis ensuite je repasse par dessus largement et parfois je les fais relire aussi notamment à la femme de Philippe, qui elle maîtrise l'anglais pour le coup.



J'ai vu que sur Bandcamp vous ne sortiez pas d'albums mais titre par titre. Vous n'avez pas encore fait d'EP ou c'est un choix ?
* Philippe : On a sorti deux EP qu'on a pressé mais uniquement dans un cadre promotionnel. Pour le moment ce n'est pas dans notre démarche de vouloir sortir un album de dix titres. Bien entendu on veut le faire mais vu l'évolution du groupe, on a intérêt à balancer les morceaux comme on le fait plutôt que de presser x albums. Je l'ai connu par mes expériences précédentes, tu fais du pressage à tour de bras et tu te retrouves avec des caisses d'albums dont tu ne sais pas quoi faire. Nos deux EPs sont vendus à la fin des concerts et qui nous servent à faire de la promo ou à faire quelque chose de concret quand les gens s'intéressent au groupe et veulent en savoir un peu plus. C'est plus sympa qu'une carte de visite ou un simple nom facebook et ça laisse une trace matérielle. Le projet de sortir réellement un album, ça viendra à moyen terme mais ça necessite de structure le tout. Il faut faire les choses comme il faut avec un visuel notamment, il faut aussi une qualité globale en terme de morceaux.
 
* JC : Dix morceaux ça coûte des ronds aussi ! 

* Philippe : C'est vrai, on ne met pas la priorité là-dessus.

 

Crédit photo : Patrick Galy

Crédit photo : Patrick Galy

Si en plus votre musique est en constante évolution depuis le début, il n'y a peut être pas intérêt d'enregistrer ?
* JC : C'est exactement ça !
* Philippe : En effet, c'est une des raisons pour laquelle on a pas encore enregistré. On s'est rendu compte qu'entre nos deux Eps, il y a une grosse différence en terme d'homogénéité notamment niveau son. On a vite senti qu'il fallait qu'on se cherche encore un peu mais ça viendra forcément. A un moment on va trouver une forme d'équilibre et on se dira que c'est l'occasion de faire un projet à plus long terme, mais aujourd'hui ce n'est pas  à l'ordre du jour.



Niveau compositions, vous avez d'abord les paroles et ensuite la musique ou le contraire ?
JC : C'est très aléatoire !
 
Philippe : Il n'y a pas de règles établies. Ca change vraiment d'un titre à l'autre, ça peut venir d'Alix qui arrive avec un riff de guitare, JC avec une ligne de voix et trois gratouilles à la basse ou à la guitare. Parfois ça peut aussi venir des samplers. Pour donner un exemple concret, le dernier morceau part d'un sample.



C'est aussi une des questions que je voulais vous poser, est ce que ça peut partir d'un sample ?
* Philippe : Carrément ! C'est arrivé surtout sur les dernières compositions, c'est arrivé comme ça. J'ai proposé des sons que j'ai un peu bossé au niveau du sampler. Ca nous inspire et ça se construit tout naturellement avec des morceaux qui vivent leur vie très vite. Au bout de trois ou quatre semaines ils sont en boîte. D'autres vont vivre une première vie et puis on revient dessus plusieurs mois après. On s'aperçoit que dans l'arrangement il y a des choses qui nous font penser à d'autres choses. Rien n'est établit, on est pas dans une logique d'un des membres compose et les autres suivent avec des schémas. 

* JC : A contrario il y a quelque chose que j'aime beaucoup faire, c'est chanter en yaourt au départ. Avoir des mots et des intonations qui me plaisent et me dire ce qu'on a commencé à composer c'est plutôt sombre, joyeux... Je prends les différentes intonations et j'essaie de construire des paroles autour de ça. C'est la composition la plus intéressante qui peut se faire.

 

Crédit photo : Patrick Galy

Crédit photo : Patrick Galy

J'avais une question sur les dates de concerts. Vous arrivez facilement à être programmé à Toulouse ?
* JC : Des dates on arrive à en trouver, il n'y a pas de soucis. Aujourd'hui on en fait une par mois environ depuis deux ans. Trouver des bonnes dates, c'est différent. Sur la douzaine de dates par an, on va dire qu'on a un tiers de bonnes, un tiers de moyenne et un tiers de dates vraiment dégueulasses. C'est une vraie interrogation au niveau du groupe, est ce qu'on se calme sur les dates pour essayer de trouver des bonnes dates. Mais quand je dis dates dégueulasses, je parle pas d'argent ou de retour sur investissement. Je parle plutôt d'avoir un public qui est là pour nous écouter au lieu de boire. Enfin boire on est là pour boire et écouter de la musique mais si tu veux, une date nous a marqué en particulier. Un de nos derniers concerts qui était magique parce que personne ne nous regardait ! C'était fabuleux... Des fois la musique ne plait pas et les gens partent. Là ils n'écoutaient pas du tout, ils étaient là et tu les gênais. Il fallait pas qu'un groupe soit présent, d'habitude il y a la chaine hifi et tout le monde dans le bar est content. 

* Philippe : On sait que ça fait parti aussi du jeu d'avoir des plans merdiques. Dans l'immense majorité des plans, il y a toujours quelque chose de positif. Dans beaucoup de situations c'est l'occasion de rencontrer des gens qui découvrent le groupe. A chaque fois il se passe quelque chose de nouveau. Nos prochaines dates sont liés à ça par exemple, des contacts que l'on a pu avoir à droite et à gauche. Les concerts nourrissent toujours l'activité du groupe. Même une date moyenne peut avoir un effet derrière qui est positif.

* JC : Bon ou mauvais plan, on est sur une date par mois sans forcer sur Toulouse.
 
* Philippe : Après, je reviens sur ta question, mais enchaîner des dates sur Toulouse comme on l'a fait dernièrement ça ne nous était pas arrivé depuis une bonne année. Le dernier plan sur Toulouse, c'était le Taquin et ça remontait à l'année dernière. On est toujours heureux de jouer à Toulouse maintenant c'est vrai que c'est toujours un peu compliqué de toucher certaines sphères. 

* JC : Quand on parle de sphères, on parle d'associations bien spécifiques ou des gens qui peuvent te faire tourner.

 

Crédit photo : Patrick Galy

Crédit photo : Patrick Galy

Le meilleur concert ?
* Alix : Laffite Vigordane ! Je me souviens que j'avais cherché des tremplins rock sur Toulouse sur internet et j'étais tombé sur ce tremplin. J'avais envoyé un simple mail et au final, Paranova a été sélectionné pour participer. C'était il y a deux ans, et c'était Elixir de Rock ça s'appelait. On a gagné ce tremplin, et le soir où on a gagné on a pu faire la première partie des têtes d'affiches sur la grande scène. Suite à ça, il y a eu une émulation c'est plus ou moins depuis ce tremplin que l'on a une dynamique de groupe et qu'on arrive à trouver des dates. Au delà du fait que l'on ait gagné , je trouve que c'est l'un des meilleurs concerts parce que les conditions étaient bonnes, le public était là et on a été choisi par des professionnels pour gagner le tremplin.

Philippe : Surtout ce qui m'a plu, c'est que bien sûr on était dans de bonnes conditions mais surtout on était présent dans un endroit où l'on était pas du tout connu sauf des organisateurs. Mais on a eu un retour de public comme on en a jamais eu. Il était totalement acquis à notre cause. A chaque fin de morceau, ça gueulait de partout comme si ils connaissaient les morceaux. Ils nous ont proposés de revenir jouer six mois plus tard, et le public était là pour revenir nous voir. C'était vraiment génial. Ce concert là était génial mais le premier était vraiment super bien. On est arrivé pour faire un tremplin comme on en fait des tonnes, et là on est reparti on a passé finalement la soirée à serrer des mains et à se faire taper dans le dos avec des gens qui nous disaient "bravo c'est génial". C'était une super expérience, quand t'es musicien et que tu vis ça sur scène. C'est le top. 



Le pire concert ?
* Philippe : Le pire c'est l'un des derniers concerts qu'on a fait.  C'était dans le Gers, on va pas en rajouter mais ...

* JC : C'était parti d'un très bon sentiment de la part de l'organisateur. On le blâme pas du tout.

* Philippe : Les organisateurs étaient plein de bonne volonté c'est certain sauf qu'on s'est retrouvé dans une configuration de merde. Avec un public qui n'était pas de merde, mais qui n'était clairement pas là pour nous. 

* JC : On ne sait pas si c'était un public de merde, ils nous ont pas regardés ! (rires).

* Philippe : Un truc simple. Qu'il y ait du monde ou pas, on fait le set en entier.  Toujours. Sauf si le timing nous oblige à réduire. Là c'est la seule fois, deux morceaux avant la fin, on s'est dit "on range". 

* JC : On gênait !

* Philippe: Expérience bizarre, mais on a fait le job.

 

Crédit photo : Patrick Galy

Crédit photo : Patrick Galy

Vous avez un scoop pour moi ? 
JC : Un clip dans trois mois ?

Philippe : Tu sais le clip c'est la première fois qu'on en parle donc tu l'as déjà eu ton scoop. On a eu deux ingés qui nous accompagne sur nos dates. Fabrice qui fait les dates Toulousaines et Simon qui est là dès qu'on va à l'extérieur de Toulouse. Simon travaille sur un projet à titre professionnel de studio et de studio vidéo. L'idée c'est aussi qu'on leur serve de développement projet pour leur société. Simon nous connait très bien donc on est super content et on a vraiment envie de développer un projet vidéo de qualité. C'est quelque chose sur lequel on a jamais vraiment travaillé depuis qu'on est sous la forme Paranova. Et il nous faut un visuel qui tient la route. On a travaillé le titre exprès en plus, on l'a reformaté pour en faire un clip. 

JC : On peut aussi dire qu'avec toutes les formes et les évolutions de Paranova, on est aujourd'hui sur l'équilibre qui nous convient. C'est évidemment. C'est pour ça qu'on entre en studio et qu'on veut faire un clip. 

Philippe : Moi j'ai un scoop, je quitte le groupe à la fin du mois ! (rires)

 

PARANOVA SUR INTERNET
* Facebook : Paranova.music *
* Bandcamp : /Paranova1 *

 

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