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Rockfanch

Colt Silvers - Mai 2013

Publié le 29 Mai 2013 par rockfanch in Interviews

COld.jpgPourquoi ce nom de Colt Silvers ?
Liet (bassiste) : Je ne sais plus...haha. Evidemment, c'est une référence à l'homme qui tombe à pic. On est fans. On préfère cette orthographe différente pour le côté cinema, l'argent ajoute du danger. Le colt c'est le revolver certes, mais aussi le poulain. On est fascinés par les chevaux. On aime bien faire revenir ces thèmes, en clin d'oeil. Silver Horses, c'est notre pamphlet sur l'album, le titre qui nous définit en opposition. Dans le clip d'As We Walk, Tristan met fin à ses jours avec un Colt argenté. Mais il n'y avait pas de balles dedans, hein.

 

Comment s'est formé le groupe ?
On s'est rencontrés au festival du film fantastique de Strasbourg il y a 5 ans. Les premières discussions tournaient autour des zombies et de l'electro. On avait eu d'autres projets avant, chacun de son côté. Mais celui-là est passionnel, on s'aime vraiment.

 

Quels sont vos influences ?
Notre influence majeure est le cinéma. On est très sensibles à l'image et l'imaginaire. Les films de Spielberg, Aronofsky, Gondry... L'année dernière on a créé un ciné-concert sur Blade Runner, c'était comme s'attaquer à un monstre pour nous. On aime les mélodies grandioses, qui te transportent. Sur Red Panda on a eu recours à des orchestrations et des arrangements classiques sur certains titres. Après, tout ça est mêlé à notre background rock. On a grandi avec les sons de The Cure, Depeche Mode, Bowie, Peter Gabriel... puis on a écouté Daft Punk, the Faint, TV on the radio...

 

Vous venez de Strasbourg.. C'est rare de voir un groupe éclore de là bas. De la scène alsacienne on connaissait que Matt Pokora nous ?
Tu oublies Cookie Dingler là. Ecoute on espère que ça va se généraliser, et on fait tout pour au sein de notre label Deaf Rock Records. Qui est plutôt un collectif quand on y pense. On essaie de faire les choses bien, entre potes, mais professionnels. Ca fait 3 ans maintenant qu'on en vit. Il se passe vraiment des trucs cool à Strasbourg, il y a énormément de bons groupes qui ne demandent qu'à exploser. Le truc aussi ici, c'est qu'on joue sur les deux tableaux, il y a l'Allemagne juste à côté, et on y tourne beaucoup, notre musique marche à fond là-bas. Alors je sais pas si la France est exclusive, mais en tout cas nous on ne l'est pas. Ca commence à bien prendre et ce n'est que le début on espère. 

 


 

 

Vous aimez les pandas ?
On a un peu bloqué sur le panda roux, qui est une espèce vraiment à part. Plus proche du raton-laveur que du panda en fait. On aimerait en avoir un mais c'est impossible. On est en contact avec le Red Panda Network, et on a fait apparaître une femelle du zoo d'Amnéville dans As We Walk. C'était super long à tourner, elle était super timide. Le soigneur l'attirait près du crâne, lentement, avec des grains de raisin. On était fascinés. 

 

De quels groupes français (ou étrangers) vous sentez vous le plus proches musicalement parlant ?
On se sent très proches de 1984, on se retrouve sur beaucoup de points dans notre façon d'écrire. On a d'ailleurs écrit le titre Youth avec Etienne, le chanteur. De manière plus générale on aime l'approche des Shoes, très esthétique. Woodkid aussi, même si on n'a toujours pas écouté l'album. Et plus simplement, on a toujours aimé Daft Punk, Phoenix, Air...

 

Les Inrocks ont dit de vous que vous étiez la "Réponse française à Alt J" que pensez vous de cette comparaison ?
Alt-J, c'est très, très différent quand même. Mais on aime beaucoup leur album, alors tant mieux. Je trouve ça plus justifié pour Foals à la limite.

 

Vous avez même remisé leur titre Breezeblocks. Comment vous est venu l'idée ? Vous êtes fans du groupe ?
Quand on s'ennuie, on aime remixer des titres qu'on aime. Breezeblocks est super catchy, avec cette vibe hip-hop mais ce chant qui reste très mélancolique. On voulait creuser.  

 

Un scoop pour Rockfanch ?
As We Walk n'est pas le seul clip qu'on a tourné ce mois-ci !

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